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Si je me suis entaillé une larme de sang, ce n’est pas par folie ou par masochisme.
Elle symbolise pour moi une quantité de choses. La principale est que cette larme représente et marque la douleur que j’ai éprouvée et que j’éprouve encore.
Le temps effacera cette larme, cette « blessure ». Mais celles qui sont à l’intérieur, taillées au plus profond de mon être, elles, ne cicatrisent jamais. Et je pense qu’il en est de même pour chacun d’entre nous.
Je préfère de loin m’inscrire sur le corps des symboles avec une lame aiguisée, plutôt que de ravoir à endurer la souffrance qu’une personne m’a affligée il y a quelque temps. C’est ma conception de la souffrance, pensant que la souffrance de l’âme est bien plus douloureuse que la souffrance physique. Et j’espère que d’autres partagent cette conception, ou la partageront. Et c’est pour cela que je l’ai fait, pour transmettre un message et partager mes idées.
Et lorsque l’on me traite de « cinglé » ou de « psychopathe », je me sens insulté, blessé, mais surtout incompris. Pour l’instant, il n’y a qu’une seule personne qui ne m’ait pas traité de malade en voyant cela, et qui me comprend surtout, et je lui en suis très reconnaissant.
Dans mon raisonnement, cet acte n’a rien de fou en soi. C’est juste un moyen d’expression artistique assez marginal, je l’admets, mais rien de plus.
Voilà, plutôt que de le dire à chaque fois qu’on me le demandera, je préfère le coucher sur le papier, en espérant que cette fois-ci, on me comprendra.