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Vous est-il déjà arriver de croire que ce que vous viviez n’était pas la réalité ? Que tout cela n’était que le fruit de votre imagination ?
Peut-être qu’à la suite d’une opération, alors que vous étiez anesthésié, vous soyez tombé dans un profond sommeil, certainement même un coma. Dès lors, votre conscient a laissé place à votre inconscient. Peut-être que désormais vous vivez dans un monde qui est le produit de votre pure invention. Cela signifie alors que les liens qui vous lient avec vos amis, votre famille, votre âme-sœur, tout ceci ne serait que mensonge ?
Chaque fois que vous avez rit, dansé, chanté, pleuré, souffert, tout ceci ne serait qu’une triste comédie dont vous ne seriez qu’une marionnette manipulée par les fantaisies de votre imagination ?
Tout ceci n’est-il pas frustrant ? Tout ceci n’est-il pas préoccupant ?
Le simple fait de pouvoir concevoir une telle chose signifie bien que cette situation soit plus qu’envisageable. Et maintenant, que croire ? qui croire ? Rien ni personne sans doute.
Ce que vous lisez en ce moment ne serait-ce point un avertissement, un appel au secours ? Ne serait-ce point une partie de votre âme, de votre tête qui vous conjurerait de vous réveiller, de sortir de ce rêve ou de ce cauchemar qui masque une vie réelle chaotique ?
“Life is just a dream on the way to death”
Se réveiller signifierait alors mourir. La mort ne serait donc plus une sanglante fatalité, mais une issue inéluctable à cette vie soporifique qui hante votre profond sommeil.
« L’homme est le seul animal à ce poser des questions sur la raison de son existence, il ne saurait y répondre, mais il s’en préoccupe. C’est ce qui le différencie des autres animaux et c’est ce qui le pousse certainement à préférer être un animal primitif, pour ne pas avoir à se poser ce genre de questions qui le tourmentent tout le long de son existence. » Ces paroles ne sont pas de moi, mais j’essaie de les retranscrire de mon mieux, car je les approuve.
Quand je dis « je », tu penses certainement que ce « je » est quelqu’un d’autre que toi, mais si tu n’es que dans tes songes, alors je serais toi. Et toi, qui serais-tu ? Es-tu sûr que la personne que tu crois être ne serait pas une facétie de ta fantaisie ?
Lorsque je te fais part de la paranoïa qui me ronge, je ne la partage pas réellement, ce n’est en réalité que toi qui t’invites à y croire.
Lorsque l’on commence à se poser ce genre de questions, comment dissocier le réel de l’irréel, la réalité de l’imagination ? Ta vie, ma vie, notre vie, ne devient alors qu’un abîme infernal, dans lequel une paranoïa partie d’une simple incertitude nous a précipités inévitablement.
Ainsi nous ne profiterons plus de cette vie, cette vie qui peut-être aussi bien réelle qu’ irréelle.
Nous passerons notre temps à philosopher, à nous questionner.
Et jamais, non jamais nous ne trouverons de réponses tangibles.