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L’acte


Lorsque j’utilise le mot « Acte », il va sans dire que je parle de l’Acte sexuel dans toute sa beauté. Et c’est ce thème que je vais tenter d’aborder ici.


Avant tout, et pour ma part, il y a deux grandes catégories :la « baise », et faire « l’Amour ».
La première se pratique sans sentiments, est pour ma part méprisable et ne devrait pas exister. Je crois qu’il s’agit d’un côté bestial enfoui au fond de soi, qui, un peu refoulé par les codes éthiques, veut affirmer toute sa force et sa présence en bafouant cet acte par son côté animal avide d’assouvir ses besoins naturels.
La seconde, est, selon moi, la plus noble. Le but n’y est pas de jouir, il y est d’aimer. L’Amour physique et l’Amour spirituel sont indissociables. Le rapport sexuel est le moyen corporel d’explorer et d’exprimer ses sentiments. Le corps est la seule partie de l’âme que l’on peut toucher avec nos sens. Et faire l’Amour est la plus belle façon de montrer l’affection qu’on porte à cette âme.

Un grand nombre de personnes voit dans le mot « sexe » et dans tout ce qu’il représente, un terme elliptique pour désigner une répugnante salacité, une lubricité écœurante, une horrible débauche. Pour moi, il n’en est rien. Lorsque l’acte est pratiqué avec Amour, avec sentiments, il n’y a certainement rien de plus beau et de plus fort. La sexualité joue un rôle capital dans la vie, elle est à l’essence même de celle-ci. C’est la chose la plus naturelle qui soit, elle est présente chez toutes les espèces, qu’elles soient animales ou végétales. Alors pourquoi ,chez les humains, serait-elle tabou ? Pourquoi serait-elle « sale » ou accessoire ?

Comme je l’ai dit, l’Amour physique et l’Amour spirituel sont indissociables. Je tiens donc aussi à parler de l’Amour au niveau sentimental et son influence sur celui physique.
Tomber amoureux, c’est aimer une belle âme, et non le corps dans lequel elle se trouve.
L’Amour transcende le physique, et les personnes qui comprennent cela ne voit pas l’homosexualité comme une « défaillance psychologique ». En effet, dans la psychanalyse, on estime que l’identification à la mère semble être décisive pour l’homme, autant que la fixation au père est, chez la fille, susceptible d’engendrer l’homosexualité. Moi je crois qu’il n’en est rien. Certes, les parents ont une grande influence sur les enfants, car ces derniers s’identifient à eux, les prennent pour models, mais l’Amour ici ne concernent que les enfants, et non leurs parents.
Dans la conception bouddhiste, le corps sert de véhicule à l’âme. En y prenant soin , il y aura adéquation entre le corps et l’esprit, il y aura une plus grande perception sensorielle, ce qui peut jouer lors du rapport. Ainsi, il y aura à la fois fusion avec son propre corps mais on entrera aussi en osmose avec le corps et l’esprit de l’autre.
Et lors de la mort, l’âme change de corps comme un conducteur de voiture. C’est pour cela que l’on peut dire que l’Amour se créer lors d’une projection des âmes au-dehors de leurs enveloppes charnelles alors que ces dernières entre en parfaite harmonie.

L’Amour ne se fait pas tout seul, on est un couple. De ce fait, pour que tout se passe bien, il doit y avoir sincérité sur le rapport et sur toute la relation. Il doit y avoir un respect mutuel sur les envies et appréhensions que chacun peut avoir. Il y a une phrase qui me plaît pour symboliser cela : « Si je vais trop loin, tu m’arrêtes ; si tu veux une caresse, guide ma main. ». Ce n’est pas facile de se lancer dans une relation durable, il faut prendre des risques pour progresser. On ne doit jamais rester sur ses acquis, l’Amour, même dans un couple, doit être une perpétuelle séduction. Et au niveau sexuel, les moyens actuels de contraception et de protection contre les M.S.T. (Maladies Sexuellement Transmissibles) nous permettent d’explorer un univers qui est aussi vaste qu’inconnu, car la sexualité évolue constamment.
Le fait d’établir une relation stable et durable crée aussi une situation paradoxale :
- Il faut à la fois changer tout le temps pour ne pas tomber dans l’ennui, mais être stables pour se rassurer l’un l’autre.
- Etre rapide, profiter de chaque jour comme si c’était le dernier, mais aussi être calme, posé, patient, pour ne pas bousculer l’autre.
Tout ceci peut décourager, mais il faut le prendre comme un défi, car au final, on réalise qu’on n’a jamais été aussi heureux.


Je vais désormais m’attarder sur les divergences qui existent entre hommes et femmes sur le plan de la sexualité et les difficultés que l’ont peut rencontrer lors des rapports.

D’abord, les femmes sont à la quête de leur propre identité sexuelle, alors que les hommes, eux cherchent à savoir qui elles sont sans savoir eux-mêmes qui sont-ils.
J’ai constaté aussi que les femmes sont plus complexées par leur corps que les hommes du leur. C’est d’abord dû au fait que les femmes croient (et malheureusement la plupart du temps c’est vrai) que les hommes prêtent plus d’attention à l’apparence physique qu’à la réelle beauté intérieure. Elles se réfèrent aussi à des stéréotypes (les mannequins dans les magazines de mode). Hors, ces mannequins sont, pour ma part, bien moins attirantes que les filles que je croise dans la rue. J’en parlais d’ailleurs avec une amie aujourd’hui. Elle se trouvait des rondeurs inexistantes, elle se sous-estimait alors qu’elle a beaucoup de charme. Et toutes les filles que j’ai rencontré ont les mêmes genres de complexes. Les mannequins qu’elles envient sont des femmes pour la plupart anorexiques, horriblement maigres, ce qui leur fait perdre tout leur charme. De plus, en étant si maigres, elles mettent leur vie en danger, elles soufrent de carences en vitamines et autres nutriments nécessaires au bon fonctionnement du corps. Les femmes veulent maigrir pour se sentir mieux dans leur peau. Elles font des régimes draconiens style « maigrir en 2 semaines » et résultat : elles se privent, se font du mal pendant deux semaines et parfois même plus, le tout pour perdre un ou deux kilos récupérés un mois après. Pour être bien dans sa peau, il faut s’accepter tel qu’on est et non tel qu’on souhaiterait être. Et si on veut toujours perdre du poids, il ne faut pas se priver mais faire attention à ce que l’on mange et s’entretenir, en faisant du sport par exemple. Ainsi notre corps s’habitue, on perd du poids, cela prend un peu plus de temps, mais le résultat est assuré et on se sent réellement bien dans sa peau, car on ne se torture pas le corps et l’esprit. Ce complexe peut être à l’origine de certains blocages lors du rapport, une sensation de gêne, se sentir un peu mal à l’aise à l’idée de se montrer nue.
Il y a une autre raison susceptible d’engendrer ce malaise :
Contrairement aux hommes, les femmes ont plus honte de leur sexe. Pour l’homme, la verge étant externe, elle fait partie courante de notre vie (fonction urinaire, érections et masturbations fréquentes). La femme, elle, a son sexe situé plus à l’intérieur, elle le sent donc moins présent hormis pour une chose peut agréable (les règles). Ainsi elles ont la sensation de moins le connaître et elles ressentent une certaine honte et une peur lorsque le partenaire s’y aventure. Cette appréhension est souvent moins forte lorsque c’est une partenaire qui s’y aventure, car il y a compréhension.
Je vais maintenant m’intéresser à deux problèmes distincts dont la cause est la même et est assez simple à résoudre : une mauvaise érection et des difficultés à pénétrer.
Avant tout, je tiens à préciser que le pénis, tout comme le vagin sont des muscles. Les fibres musculaires du phallus sont circulaires (alors que les autres sont disposés en longueur). Et à l’inverse de ce que l’on pourrait croire, lorsqu’il est en érection, le muscle est décontracté. Pour « bander mieux »il suffit de décompresser, de respirer profondément, et de demander à sa partenaire ou faire soi-même une sorte de massage pour détendre le muscle et l’atmosphère par la même occasion. Cela paraît con, mais ça peut s’avérer efficace. De même lorsqu’il y a des difficultés pour la pénétration : il faut détendre sa partenaire. La taille du pénis ne joue pas un rôle dans ce problème, car le vagin épouse la verge, et ce quelque soit la taille de celle-ci. S’il y a un problème c’est dû au vagin qui se contracte et ne peut donc pas recevoir de pénis (cela peut être dû au stress, à la peur, ou à l’absence d’envie : il ne faut alors pas se forcer dans ce cas et réitérer lorsqu’on se sent prête et qu’on le désire). Et si la partenaire a vraiment envie d’essayer la pénétration, on peut pratiquer un cunnilingus ou la masturber (ne pas forcément introduire un doigt, la masturbation extérieure est souvent plus agréable et excitante) à moins qu’elle souhaite elle-même se masturber (et il faut respecter sa décision).
Pour information :
- au niveau de l’excitation sexuelle, elle est remarquable chez l’homme par une érection de la verge ; et chez la femme, on observe une transsudation vaginale (lubrification, « elle mouille », ce qui facilite la pénétration) accompagnée d’une érection des petites lèvres, des mamelons et du clitoris.
- au niveau de l’orgasme, l’homme ne « jouit » qu’une fois et cela se caractérise par l’éjaculation, à la suite de laquelle il y a un phénomène de rétraction ou la verge revient à sa taille initiale. La femme, elle, peut avoir plusieurs orgasmes successifs, caractérisés par des contractions rythmées et simultanées de l’utérus du vagin et du périnée.

Pour la contraception, il y a :
- La pilule : à avaler quotidiennement, elle est délivrée sur ordonnance et adaptée à votre organisme. Ses hormones de synthèse bloquent l’ovulation et empêche donc une grossesse. Prise quotidiennement, elle assure une protection contre la grossesse à 100%. Mais elle peut provoquer des migraines, une prise de poids, voire de la mauvaise humeur. Lorsque ça arrive, il faut consulter votre médecin, il se peut simplement que votre pilule soit trop fortement dosée.
- La pilule du lendemain : elle doit être considérée comme un mode de contraception exceptionnel, en cas d’incident de parcours. C’est une pilule très fortement dosée en oestrogènes, qui est absorbée le lendemain d’un rapport sexuel non protégé. Elle n’est pas sûre à 100%. Très fortement dosée, elle peut provoquer des malaises, vomissements ou diarrhées.
- Le stérilet : il empêche la nidation de l’œuf et peut rester en place pendant cinq ans. Il est installé par votre médecin à l’intérieur de l’utérus. Une fois installé, le stérilet se fait oublier du couple, et il est quasi aussi efficace que la pilule. Sa pose peut être désagréable, mais cela ne dure guère. Il peut entraîner des règles abondantes. Par ailleurs, les médecins préfèrent le conseiller à des femmes ayant déjà eu un enfant.
- Le diaphragme : il s’agit d’une protection en caoutchouc qui bloque le passage des spermatozoïdes du vagin à l’utérus, et que la femme positionne elle-même après avoir enduit vagin et diaphragme de spermicide. Il est efficace à 95% et l’installation est indolore. Il est remboursé par la Sécu. Mais son usage est assez fastidieux : il doit rester en place au moins huit heures après le dernier rapport, puis il faut l’enlever, le laver, le talquer et le sécher !
- Les spermicides : il en existe diverses formes :l’éponge (ou le tampon), les ovules, les crèmes ou les comprimés. Comme leur nom l’indique, ils éliminent les spermatozoïdes. Ils sont relativement facile à utiliser (compter toutefois 5 à 10 minutes pour les ovules). Mais il faut renouveler l’application de crème à chaque rapport, et attendre six heures environ avant de faire une toilette vaginale avec un savon spécifique.
Le meilleur moyen de contraception et de protection reste donc le préservatif, dit aussi « capuche », « imperméable » et j’en passe. Il faut le changer à chaque rapport, il en existe de toutes les tailles, lubrifiés ou non, aromatisés ou non, et même avec des nervures pour plus de sensations (cf. le Durex Excita. P.S. : j’en ai entendu parlé à mon réveil à la radio). Il peut être accompagné de gel à l’eau pour encore plus de sensations, et pour une pénétration plus agréable.

Pour terminer, je dirais que la jouissance est d’autant plus intense qu’elle est réciproque. Si on se concentre sur l’orgasme de l’autre, le sien ne sera que plus délectable. Et enfin, je tiens à rappeler l’importance des moyens de contraceptions et de protections contre le M.ST., car le SIDA et les M.S.T. se répandent à une vitesse folle, qu’ils détruisent la vie et qu’il faut rompre cette chaîne en se faisant dépister et en sortant couvert.

© Shrykull : L’acte


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