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Cette histoire est l’histoire d’un jeune garçon qui avait foi en l’amour, qui croyait le connaître, mais cela n’était que la souffrance.
Longtemps il se laissa bercer par l’espoir qu’un jour il rencontrerait son âme-sœur, une femme qu’il aimerait et dont il serait aimé.
Il finit par réalisé qu’il ne savait pas vraiment ce qu’était l’amour, mais persista à croire en son existence. Il se dit qu’il trouverait une fille pour qui il aurait des sentiments intenses avec qui il pourrait apprendre à aimer. Cette lueur d’espoir qui l’animait, cette envie innée de croire en la beauté de la vie s’éteignirent peu à peu et ne lui apprirent que la peine et la douleur.
Ses relations amoureuses, dont il croyait sortir que plus fort et plus heureux, ne firent que l’affaiblir et l’en dégoûté.
Il était totalement déboussolé, ce sentiment, qu’il croyait être la plus belle chose au monde, n’a fait que le détruire petit à petit.
Il était tombé dans un abîme de souffrance, il avait été emporté par un tourbillon de désespoir. La peur de ne jamais connaître l’amour déferlait sur lui telle une vague dévastatrice et incontrôlable.
Un jour il retrouva espoir, un laps de temps, il cru trouvé une fille avec qui il aurait enfin pu partager des moments intenses, avec qui il aurait pu partager un peu de bonheur.
Il la trouvait merveilleuse, elle était douce, elle était candide, elle était drôle, elle avait une énergie positive qui émanait de son être et enveloppait toutes les personnes qui l’entouraient d’une intense et insatiable envie de vivre et d’aimer.
Il se dit que la vie était trop courte et qu’il fallait se hâter d’en jouir, Carpe Diem pour emprunter les mots d’Horace.
Mais cette fille, qu’il croyait si gentille et si innocente, a, semblait-il, abusé de sa naïveté, de l’affection qu’il avait pour elle. A des fins personnelles, et des plus pitoyables, elle aurait accepté ses avances et le fit espérer un bref instant, que son souhait le plus cher aller s’exaucer.
Et c’est alors qu’elle le quitta, le jeta, sous des prétextes fallacieux tout en espérant qu’il la croirait. Ce fut le cas jusqu’à ce que des personnes lui firent découvrir ce qui semblait être l’affligeante vérité. Ces derniers n’avait aucunes raisons de lui mentir, de l’induire en erreur, et c’est pourquoi il les crut, au détriment de celle qu’il aurait espérer être une autre.
Probablement a-t-il eu tort de croire ces personnes, oui, peut-être aurait-il dû garder foi en elle, mais maintenant il est trop tard, et l’on ne peut rien changer à ce qui lui arriva.
Après qu’il eut appris cette triste nouvelle, la vie lui paru dénuée de sens et la sienne davantage. Une soudaine et incommensurable haine grandit en lui et le souvenir des instants passés avec cette fille ne fît qu’attiser cette rage. Mais il n’avait ni la force, ni l’envie de lui en vouloir. Peut-être l’aimait-il, d’une certaine façon. Pourtant cette colère devient bien se rabattre contre quelqu’un, et de peur de blesser, de causer de la peine à qui que ce soit, il retourna cette rancœur contre lui.
Et sa souffrance c’est ainsi accrut, jusqu’à ce qu’elle devienne insupportable. Il se battit pourtant, mais il était trop dégoûté par ce qu’il avait appris. Comment avait-il pu se tromper à ce point sur son compte ? Comment avait-il pu croire qu’un jour il serait aimé ?
Cette attitude dura quelque temps, mais certaines personnes lui ouvrirent les yeux en s’appuyant sur des faits irrévocables. Cette fille n’était pas ce qu’elle semblait être. Elle était bien plus mauvaise qu’elle ne paraissait. Ainsi entreprit-il de se venger, et la chute de cette vengeance tomberait au moment d’une fête, où lui et ses amis avaient l’habitude d’abuser un peu des boissons.
Depuis un moment, il s’intéressait à la magie, la sorcellerie et tous les charmes et envoûtements réalisables.
Selon lui, on ne parviendrait à réaliser ses sortilèges principalement du fait que l’on a foi en ces pratiques. Il y a un côté énigmatique qui entre en jeu aussi, mais le plus important était la foi.
Il se renseigna sur ces pratiques, appris, nota et à la fin, il décida de passer à l’acte. Il choisi un rituel de magie blanche. Car contrairement à la magie noire, on ne doit rien donner en échange aux forces mystiques qui réalisent nos vœux. Ce rituel nécessitait certains objets, peu difficiles à trouver. Le plus dur était de créer une ambiance, une atmosphère qui favoriserait la concrétisation de ce souhait. Il alluma des bougies, posa un cheveu de son ancienne bien-aimé dans un papier, récita des incantations et brûla le contenu du papier.
Le charme fonctionna, et son plan se déroulait selon ses désirs. Cette fille ensorcelée lui vouait désormais un amour fou, sans limite, jusqu’à la mort. Il était tant pour lui de se venger.
La fête s’approcha, et le jour où elle se déroula, vint l’assaut final. Il voulait juste lui rendre la monnaie de sa pièce, la faire souffrir à son tour. Mais un des inconvénients de la magie, est que, pratiquée à l’insu de la personne envoûtée, elle crée une sorte de contre sort. Il consiste à punir l’envoûteur, le maudire, pouvant même l’amener à la mort. Triste ironie du sort. Voulant son bonheur, ou du moins apaiser sa colère, il ne s’amena qu’un triste avenir.
Comme prévu il l’a fit souffrir, lui dit les mots les plus abominables, les pires atrocités. Mais sous l’effet de l’alcool les gens deviennent imprévisibles, ce qui sembla oublier. Elle était horrifiée parce qu’il lui disait, et dans un excès de tristesse elle sortit dans la rue et se jeta sous une voiture. Il tenta de l’arrêter, mais il était trop tard, elle était morte.
Ainsi réalisa-t-il à quel point il était naïf et stupide de croire que la magie et la souffrance auraient été le meilleur moyen de se venger. Elle était morte et ce fut lui l’odieux et inconscient assassin. Il se dit alors qu’il n’avait plus aucune raison de continuer à vivre, ne voyant pas la mort comme une chose effrayante mais comme une échappatoire à ses souffrances.
Et son espoir s’étant envolé, sa triste vie s’envola à son tour libérant son âme vers de lointains et certainement de meilleurs au-delà.
