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Diabolicum


Son bel et robuste amant venait de sortir de la pièce. Un moment, nue, devant la grande glace, elle ressentit encore avec un frisson rétrospectif, les caresses que l’homme lui avait prodiguées… Alors la jeune femme porta ses mains encore tremblantes sur son corps. Le temps d’un battement de paupière, le temps d’un frôlement, elle tenta de faire renaître l’ivresse qu’elle avait ressentie auparavant.
Son amant et leurs amis étaient dans la grande salle au rez-de-chaussée. Elle, qui était au premier entendait leur rire, leurs cris de folie. C’était la première fois qu’elle prenait des drogues dures. L’univers dans lequel elle se trouvait était totalement fantasque, la réalité s’alternait étrangement avec son imagination.
Mais alors qu’elle tentait de discerner le vrai du faux, tout en s’effleurant, un ami de son amant entrouvrit délicatement la porte pour n’y laisser passer que son visage au regard vicieux et rêveur.
Tout de suite, en connaisseur, il reluqua avec salacité le corps magnifique de son amie.
Très jeune, par une sorte de sixième sens, Samantha avait deviné le moment où un regard masculin se posait sur elle. Et n’avait pas tardé à découvrir ce que ces yeux de mâle disaient, quels obscurs et inavouables désirs ils décelaient.
Feignant de ne pas l’avoir remarqué, elle continua à se caresser, nue, devant l’imposant miroir. Elle se regardait dans le miroir, se contemplait, dans sa totale nudité, comme si elle voyait son reflet pour la première fois.
Elle savait qu’elle n’était pas dans son état normal, elle savait qu’elle avait perdu le contrôle de son corps.
L’homme, au regard contemplatif et admiratif, ne tarda pas à se faire surprendre par la sœur de la jolie blonde au corps ferme comme du marbre. Sa sœur, Maria, était une grande fille d’un blond très clair, presque blanc. De trois ans la cadette de Samantha, elle possédait cependant une expérience amoureuse complète dont elle se vantait sans aucune honte.
Arrivant derrière le voyeur, elle lui susurra à l’oreille droite :
- «Ne reste pas planter là comme ça, viens t’amuser avec nous. Je suis sûre que tu en fantasmes : coucher avec deux belles créatures à la fois, cela doit être excitant. » Puis lui mordilla le lobe de l’oreille avant de l’amener par le bras dans la chambre.
- « Regarde Sam ! Je sens que l’on va bien s’amuser ! »
La sœur aînée se retourna lentement, regarda le jeune homme de bas en haut, s’approcha de lui tout en se cajolant et lui murmura :
- « Laisse-toi faire, on s’occupe de tout. »
Le jeune garçon, qui n’arrivait toujours pas à croire à la situation qu’il vivait, se contenta d’acquiescer d’un hochement de la tête.
Samantha commença par lui déboutonner la chemise, tout en recouvrant son torse de baisers fiévreux. Maria de son côté se déshabillait devant sa victime en se mordillant la lèvre. Très belle, elle avait des seins énormes et des hanches pleines qu’elle balançait avec une flagrante provocation.
Les deux délicieuses créatures l’allongèrent sur le lit, et l’attachèrent aux barreaux du sommier.
L’homme se laissa attacher, puis bâillonner, sans la moindre opposition. Toute la bande d’amis avait goûté aux drogues.
Maria prit une bougie flamboyante sur la table de chevet et versa la cire chaude sur le torse et l’abdomen de l’Apollon prisonnier de ses deux Aphrodite. Pendant ce temps, Samantha enfila des hautes bottes noires qui luisaient comme des miroirs.
- « La cravache maintenant ! » s’exclama Maria.
- « Je sens qu’on va se délecter ! »
Samantha enjamba leur souffre-douleur. Assise, dans sa nudité splendide, elle avait l’air d’une Amazone, mais au lieu de n’avoir conservé qu’un sein pour mieux manier l’arc, elle exhibait des globes magnifiques dont les pointes se dressaient avec défi, pointant vers le haut plafond de la chambre.
Le martyr la considérait d’un œil ébahi. Au-dessus de lui, la fille faisait claquer sa cravache sur la peau de l’homme marbré déjà de tâches foncées. Les yeux révulsés, il geignait doucement. Le plaisir et la douleur pouvait ici se côtoyer, devenant même inséparables.
Puis Maria la relégua un moment, et, une fois leurs pulsions assouvies, elles quittèrent la chambre après s’être rhabillées, laissant leur « ami » dans un coma éthylique attaché au lit.
Elles sortirent dehors sur la terrasse, s’installèrent à une table de jardin et s’allumèrent chacune une cigarette. Elles se regardaient, le regard livide, comme vidées de toutes formes de vie.
Maria écrasa le mégot sur un cendrier ; pour ce faire, elles se pencha et Samantha eut un aperçu saisissant des deux globes énormes qu’un soutien-gorge luttait visiblement pour contenir.
Elle posa sur le visage sensuel de sa sœur un regard étonné, comme si elle venait tout juste de prendre conscience de ses actes.
Une des amies des deux sœurs les rejoignit :
- « Vous ne voulez rien boire ? » demanda la jolie amie en se penchant pour leur offrir, en même temps que ses services, un aperçu affriolant des globes exquis qui paraissaient vouloir s’échapper du corsage généreusement échancré.
Samantha fixa sa sœur d’un regard complice en montrant de la tête l’amie.
Maria flatta d’une main savante la croupe de la jeune fille en transe qui émit un gloussement vite étouffé. Samantha se penchant sur elle et apercevant le généreux décolleté, elle y fourra impudemment la main, s’emparant d’un sein ferme dont le bout jaillit, sous la caresse de la femme, comme un ressort :
- « Ah, coquine ! Qu’est-ce que tu caches là ! Des lolos sensas ! »
Les deux sœurs emmenèrent la nouvelle victime dans les buissons qui se déshabilla d’elle-même, presque par automatisme. Samantha glissa sa tête entre les cuisses de son amie, et, avec des mouvements de langue d’une grande dextérité, fit érigé le clitoris de sa compagne, dont la vulve finissait par s’humidifier d’elle-même. Les tétons de la jeune amie se durcissaient sous les paumes expertes de Maria.
Et une fois que leur camarade avait atteint l’orgasme, les deux sœurs s’affalèrent par terre, et, glissant leurs mains dans la culotte de soie de l’autre, elles se caressèrent mutuellement le triangle soyeux de leur pubis, avant d’y introduire une phalange, puis le doigt tout entier jusqu’à ce que la culotte soit totalement imbibée de liquide orgasmique. Puis elles finirent par s’endormir sur la pelouse du jardin.
La drogue qu’avait ingéré cette bande d’inconscients s’appelait « Diabolicum » et avait pour particularité de stimuler les glandes endocrines tels que les testicules et les ovaires.
Le taux d’hormones devenait si important, l’accélération du rythme cardiaque si rapide, que s’effectuait à l’intérieur du corps une sorte d’implosion : les artères et les moindres vaisseaux éclataient sous la pression exercer par le métabolisme.
Cette drogue, à l’état d'expérience, était à parfaire et était vendue à des prix compétitifs dans les rues. Ainsi, les concepteurs pouvaient améliorer leur produit en se basant sur des tests effectués sur des cobayes humains.
Cependant, beaucoup de jeunes gens fêtards moururent, comme Sam et Maria, avant que cette phéromone chimique ne fonctionne parfaitement, c’est-à-dire, bien-sûr, en maintenant en vie et en rendant dépendant…

© Shrykull : Diabolicum




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