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DELIRIUM


Et le voilà courant à poil au travers toute la pièce. Il braille comme un fou, les bras gesticulant au-dessus de son crâne, et la queue ballottant entre ses jambes : il a un bâton de dynamite dans le cul. Le plus ennuyeux est que la mèche est allumée…
BBÂÂÂÂÂÂÂMMM !!!!
Il vient de retapisser les murs. Des morceaux de chair pantelante gisent par terre, des lambeaux de peaux sont accolés aux murs. Y en a qui s’emmerde...
Je vais dehors, et je me retrouve dans la cave. Il fait sombre et froid. J’entends des gémissements, des cris étouffés : une femme pulpeuse, habillée en maîtresse d’école est en train de donner la fessée à un bureaucrate dodu qui a le cul à l’air et en l’air. La voilà qui l’insulte et qui lui crache dessus. Il dit qu’il bande : chacun son truc. A présent elle enfile des gants en cuir et saisit un martinet à clous. Je vais les laisser à leurs distractions.
Je monte les marches qui mènent à la cuisine, et me voilà sur le toit. Un mec s’astique le gland en se foutant un doigt dans le cul. Un vieux motard s’approche de lui et lui demande s’il ne veut pas un « coup de main ». L’adepte de la masturbation accepte joyeusement, le motard se met à l’œuvre et lui broie la bite : il éjacule sur les tuiles. Il faut de tout pour faire un monde.
Je prends l’échelle qui descend au grenier. Je suis maintenant dans la salle de bain. Sur le trône une meuf chie en excitant son clitoris. Près d’elle, deux de ses amies se font une sorte de 69 à l’exception qu’elles défèquent chacune dans la bouche de l’autre : elles se titillent l’anus avec la langue et elles mouillent. « Bon appétit bien fûr ! »
Un mec à côté prend un bain de saignements vaginaux et s’amuse à boire la tasse. Une flaque blanchâtre jaillit au milieu de l’hémoglobine : il s’est vidé les burnes dans le bain. Peut-être que c’est bon pour la peau…
J’ouvre la porte et j’atterrit dans le grenier. Un mec est sur une table d’écartèlement, sa carcasse craque au fur et à mesure que trois dobermans, dont les laisses sont attachées à la poulie, essaient d’attraper les os du squelette désarticulé disposé à l’autre bout de la pièce. Leur maître qui est écartelé leur ordonne d’aller chercher « les nonos » pour faire plaisir à leur « mè-maître ». Il a la gaule. Tant mieux pour lui.
Je descends par l’escalier. Je me retrouve sur le palier de la porte d ‘entrée. Je sonne. Une octogénaire vêtue d’une guêpière en latex transparent m’ouvre chaleureusement la porte. Je suis…déconcerté. J’entre et elle me présente ses amis. Des partouzers nonagénaires, hommes et femmes, ou du moins ce qu’il en reste, s’adonnent à des fellations, sodomies, double-pénétrations, le tout à grand renforts de gode-ceintures pour les papis impuissants et les mamies viriles. Je leur dit que je suis ravi de les connaître et les laissent à leur vagues occupations.
Je vais dans le salon où a pété, sans jeu de mots, le mec qui avait de la TNT dans le sphincter anal. Je suis dans la chambre à coucher.
Des pétales de roses rouges parsèment le sol, une odeur de nature fraîche y plane, et sur le lit elle est là, elle m’attend, impatiemment, ma douce et tendre bien-aimée… Je la rejoint, et, dans de grandes étreintes, nous nous envolons loin de ce lieu étrange que l’on appelle la terre, et nous voilà seuls, enfin, loin de la perversité des hommes, bercés par les nuages, nous sommes libres, et heureux…

© Shrykull : DELIRIUM


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