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L’histoire que je vais vous conter parle des aventures, ou plutôt des mésaventures que rencontra un étudiant américain en anthropologie qui se trouvait sur le site d’Ayers Rock à Uluru au centre de l’australie.
Fils de bonne famille, ses parents avaient la fâcheuse manie de trop le gâter.
Ce jeune garçon, aussi riche que prétentieux se nommait Steven Rush.
Ne sachant pas quoi faire de son avenir, il s’inscrivit à l'aveuglette à des cours d’anthropologie et d’ethnologie. C’est pourquoi il se retrouva avec une thèse sur les aborigènes de quelques cinquantaine de pages à rédiger. Bien sûr, sa thèse devait s’appuyer sur des exemples concrets et du vécu si possible. C’est pourquoi il demanda à ses parents de lui payer un voyage tous frais payer pour l’Australie.
Je ne sais comment, une jeune femme qui était dans on campus sortait avec lui. Ce qu’il y avait surtout de surprenant, c’était qu’une fille aussi belle, intelligente, studieuse et gentille qu’elle sortait avec un enfant pourri gâté comme Steven.
Mais bon, l’erreur est humaine. Et pour en revenir à ce fameux voyage, Steven avait décidé d’emmener sa petite amie avec lui. Elle, qui tenait à lui,(l’amour rend aveugle), accepta en espérant que ce soit un petit voyage romantique. Mais leur destinée était tout autre.
Ils partirent donc pour Sydney, c’était aux alentours de juillet-août. Alors qu’ils étaient en plein été aux Etats-Unis, c’était l’hiver en Australie. Mais les hivers sont beaucoup moins rudes dans les antipodes. Les températures y sont simplement plus clémentes, ce qui permet de visiter plus agréablement ces terres australes et tout particulièrement Ayers Rock.
Une fois arrivés à Sydney, les deux amants devaient encore prendre un avion pour aller jusqu’au « rocher rouge ». Le trajet dura encore trois heures pour atterrir à Uluru, près d’Alice Springs.
Uluru n’est pas un lieu anodin, il se trouve au milieu du pays et faire partie du patrimoine de cette île qui est la plus grande du monde. Beaucoup d’australiens s’y rendent, comme pour un pèlerinage.
Ayers Rock est un énorme rocher rouge de trois kilomètres et demi et de trois cent cinquante mètres de haut.
Ce rocher est un lieu sacré pour les aborigènes de la région. C’est pourquoi pour respecter leur culture on ne doit pas le gravir. Mais les hommes des pays dits « développés » sont bien trop égoïstes et narcissique pour y prêter attention.
C’est d’ailleurs pourquoi il n’y a encore que quelques décennies, ces peuplades aborigènes étaient réduits à l’esclavage, leurs enfants arrachés à leurs bras pour servir ces hommes dits « socialement et intellectuellement supérieurs ». Sans oublier les viols et autres atrocités qui ont causé un génocide quasi total.
Mais revenons à notre histoire. C’était la fin de l’après-midi, leur voyage les avaient beaucoup fatigués, en plus du décalage horaire. Ils rentrèrent donc au campement sur des « vaisseaux du désert », nom donné aux dromadaires importés d’Afghanistan et qui faisaient la principale attraction du centre rouge.
Les deux amants et les autres visiteurs allaient assister, au campement, au coucher du soleil. C’est par ce spectacle majestueux que les visiteurs comprenaient toute l’ampleur du nom de « centre rouge » qui était donné à Ayers Rock. Tous les campeurs dînèrent sous la lune étincelante qui s’élevait dans le ciel bleu du désert.
Après une bonne nuit de sommeil, les touristes allaient dès le lendemain visiter le « rocher rouge » s’ils le souhaitaient. Il était pourtant conseillé pour les amateurs d’y renoncer, et aussi par respect des traditions locales. Mais ceci n’arrêta pas Steven.
Méprisant toute autre personne que lui, il entreprit de grimper « en haut de cette caillasse », comme il marmonnait tout en s’en approchant. Une fois qu’il commença à gravir le rocher, il ne respecta aucunes règles de sécurité et se comporta en vrai gamin. Il s’amusa même à uriner au sommet.
Mais il ne connaissait pas la légende d’Ayers Rock, selon laquelle, une déesse-serpent chassa son neveu qui avait commis une grave erreur. D’ailleurs, on voyait comme des vagues sur certaines parois, qui rappelait la trace ondulante d’un serpent. Et c’est ainsi que les aborigènes justifiaient ces marques.
Et alors que cet imbécile de Steven jouait les irresponsables, on entendit soudain un terrible sifflement, suivit d’un râle d’agonie de Steven qui avait disparu sans que personne ne l’aperçoive.
Des recherches ont suivi, mais son corps ne fut jamais retouvé. Seules de nouvelles traces de serpent avaient été découvertes là où Steven semblait avoir disparu.
Sa petite amie, après ce triste drame, resta dans la région et étudia de plus près la culture aborigène et notamment le mythe d’Ayers Rock.
Depuis ce jour, l’accès à Ayers Rock est interdit et demeure un lieu sacré.
Ainsi, même si ce site a été bafoué, les forces occultes se sont chargées de lui rendre tout le respect qu’il méritait, ainsi qu’aux aborigènes dont les recommandations ont été ignorées par simple racisme et intolérance.